Je m’inscris et je voterai.
#Gabon : L’inscription sur les listes électorales profite aux individus, et à la démocratie dans son ensemble. Les électeurs inscrits sont plus susceptibles d’être des citoyens actifs et engagés. Notre démocratie est plus forte lorsque des personnes de tous horizons y participent.
En 2021, le niveau de démocratie dont jouissait globalement la personne moyenne était tombé aux niveaux de 1989. Cela signifie que les gains démocratiques des 30 dernières années ont été considérablement réduits. L’année dernière, près d’un tiers de la population mondiale vivait sous un régime autoritaire. Le nombre de pays qui penchent pour l’autoritarisme est trois fois celui de ceux qui penchent pour la démocratie.
La confiance dans les institutions s’estompe.
Les personnes se sentent ignorées, comme si la démocratie n’avait pas pleinement tenu sa promesse.
Des inégalités croissantes, car les femmes, les minorités, les personnes âgées et d’autres personnes traditionnellement marginalisées sont encore plus laissées pour compte. Ces exclusions alimentent la méfiance et le cynisme des institutions.
Un manque de transparence dans la prise de décision publique ou de responsabilité du gouvernement ou des agents publics érode encore plus la confiance des personnes.
Pour beaucoup, une éducation civique limitée et l’absence de candidats politiques viables, en particulier avec lesquels les jeunes s’identifient, aggravent leur sentiment d’aliénation.
La désinformation est utilisée comme outil par les gouvernements autocratiques pour façonner l’opinion nationale et internationale, atteignant parfois des niveaux toxiques. Elle alimente le discours de haine contre les marginalisés et les exclus, et sape notre humanité commune.
Le manque de confiance dans les institutions a fourni une terre fertile aux dirigeants et mouvements populistes, qui en profitent pour rejeter toute la faute sur « la démocratie et les droits de l’homme ».
Certaines démocraties établies ont alors pris une page du livre de jeu autoritaire, pensant que c’est le seul moyen de sauver le soutien. Ils imposent des restrictions à l’espace civique, à la liberté d’expression, à la liberté des médias et à d’autres droits essentiels à la démocratie.
Une véritable course vers le bas.
Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas participer. De plus, nous ne pouvons pas arrêter cette aliénation politique si nous ne faisons rien. Ne rien faire ne change rien. S’attendre à ce que Dieu fasse tout pendant que nous ne faisons rien, ce n’est pas la foi, mais de la superstition, disait Martin Luther King. Pour gagner, nous devons nous battre. Pas de douleur, pas de gain
J’encourage donc tous les Gabonais en âge de voter à s’inscrire. C’est une cartouche, un pouvoir individuel. Si nous l’utilisons correctement, nous arrêterons potentiellement ceux qui veulent nous prendre notre pays.
Ne laissons pas une minorité de personnes prendre des décisions pour la majorité entre nous.
Si ceux au pouvoir recourent à la fraude pour conserver leur position, rendons-leur la tâche plus ardue en les forçant à commettre des erreurs graves.
Battons-les copieusement dans les urnes pour que leur triche devienne ridicule. Afin que nous puissions toujours exercer notre droit de protestation
Si nous ne prenons pas part à la vie politique de notre pays, nous n’avons pas le droit de nous plaindre du fonctionnement démocratique, et cela n’est pas digne d’un citoyen.
Pierre Claver AKENDENGUE a raison de dire
« Vivre sans vivre la Liberté dans son pays. Ce n’est pas digne d’un peuple considérable… mais tout Peuple est considérable. CONSIDÉRABLE ! »
Pierre Claver AKENDENGUE – extrait de « CONSIDÉRABLE »
Je vais m’inscrire pour voter, et je voterai, ma conscience. Je voterai pour ce qui est bon pour mon Gabon et les Gabonais.
La lutte continue pour des victoires encore un peu plus grandes. #FJ